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Lancement officiel du projet à Madrid

Après trois mois du lancement officiel du projet ATLAS, nous avons eu la chance de lancer officiellement le projet lors d’un événement de lancement semi-présentiel à la Casa de Velázquez à Madrid !

Pour ceux qui ne connaissent pas la Casa de Velázquez (CdV): C’est une institution française visant à promouvoir les échanges artistiques, culturels et scientifiques entre la France et l’Espagne. Cette maison monumentale est située dans la Ciudad Universitaria et surplombe la vallée de la rivière Manzanares. Outre son architecture et ses vues magnifiques, elle abrite également une impressionnante bibliothèque. Quelle joie de pouvoir y passer quelques jours pour démarrer notre projet et travailler à la CdV.

Quelques photos de la Casa de Velázquez : à gauche le patio impressionnant ; à droite la bibliothèque fantastique.

Le lancement officiel du projet a eu lieu le lundi 12 et le mardi 13 juillet. Douze membres du projet ont pu se rendre à Madrid, l’autre moitié était présente numériquement. Après une année d’événements hybrides de ce type, le CdV avait tout organisé et nous avons pu avoir des discussions entre Madrid, et d’autres régions d’Espagne, ainsi que la Tunisie, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni. Ce fut une excellente occasion de rencontrer les membres de notre projet et de discuter de ses différents aspects. Le lundi matin, nous avons commencé par une présentation générale. Sabine et Laurent ont expliqué les détails techniques et scientifiques du projet, et sa mise en place avec nos trois sièges : Casa de Velázquez à Madrid ; Université la Rochelle et l´Université de Hambourg. Ensuite, Frédéric a présenté le WebSIG à nos membres. La vue de cette présentation hybride valait la peine d’être prise en photo.

Frédéric, au milieu de la salle, présentant le WebSIG lors de l’atelier hybride.

Tout ne s’est pas passé comme prévu avec ces présentations hybrides. L’un des défis a été créé par des microphones défaillants. L’un de nos participants en digitales ne parvenait pas à faire fonctionner son micro, mais un bon vieux coup de fil sur haut-parleur a permis de résoudre ce problème. Dans l’image ci-dessous, nous pouvons voir Laurent tenir son téléphone près du microphone afin que les participants dans la salle ainsi que ceux présents en digitale (coin inférieur droit) puissent entendre ce qui se dit.

Laurent aidant avec un appel téléphonique à l’ancienne.

En discutant du WebSIG, nous avons réaffirmé certaines des questions relatives aux bases de données que nous nous posions nous-mêmes. La principale est évidente : comment gérer la réalité désordonnée dans une base de données structurée. Nous pouvons créer des catégories pour correspondre à nos différentes découvertes archéologiques et épigraphiques, mais elles ne suivent pas toujours les catégories prévues. La question est de savoir jusqu’où nous devons aller pour représenter la réalité dans notre modèle. Si nous créons une catégorie distincte pour chaque bâtiment, nous ne serons pas en mesure de voir les modèles plus larges, car nous avons saisi chaque bâtiment comme un bâtiment individuel. Cependant, nous avons besoin de placer nos bâtiments quelque part. Un bon exemple est le xénodochium de Mérida, déjà mentionné, qui est le seul xénodochium de nos dix études de cas. Devons-nous l’inscrire comme un xénodochium ? Ou la création d’une catégorie  » hôpital  » ou  » auberge  » serait-elle plus utile pour comprendre la propagation d’institutions similaires ? Nous allons continuer à améliorer notre base de données, tout en saisissant des données et en rencontrant de nouvelles questions.

Notre réunion n’était pas seulement une discussion sur la base de données. Comme nous l’avions déjà mentionné sur notre compte Twitter, nous avions prévu des conférences pour lancer les discussions sur les thèmes de recherche.  Prof. dr. Javier Arce a donné la première conférence intitulée « Los paisajes urbanos en la Antigüedad tardía ». Il a ouvert une discussion intéressante sur la terminologie que nous devrions employer pour parler de la ville. Prof. Dr. Sonia Gutiérrez a ensuite ouvert un débat intéressant avec son intervention intitulée « La ciudad y territorio ». La question était de savoir comment définir le territoire des villes de l’Antiquité tardive. Certaines jouaient plus d’un rôle (pensons aux capitales provinciales ou diocésaines). Comment devrions-nous traiter leurs territoires administratifs ? La dernière présentation a été faite par Prof. Dr. Chokri Touihri « Un réseau de villes dans l’Antiquité tardive ». Il a souligné que nous devrions considérer nos dix études de cas dans le cadre d’un réseau plus large de villes. Ce n’est qu’alors que nous pourrons comprendre le rôle et le développement des villes dans l’Antiquité tardive. Après ces trois exposés et les discussions qui ont suivi, nous avions tous l’état d’esprit nécessaire pour les ateliers sur les différents thèmes.

L’atelier pendant la présentation du Prof. Dr. Chokri Touihri.

Nous avons planifié trois ateliers pour discuter et organiser les différents groupes de recherche en fonction des principaux thèmes de recherche : vie urbaine ; ville et territoire ; réseaux urbains (voir sous ‘Domaines de recherche’ sur ce site). Au cours de ces discussions, nous avons réalisé que certains thèmes au sein des domaines de recherche nécessitaient une plus grande attention. Nous avons donc formé plusieurs groupes de recherche pour travailler sur des sujets spécifiques pertinents pour notre projet et en accord avec les principaux domaines de recherche mentionnés précédemment.

Dans l’ensemble, nous sommes très heureux de notre premier atelier de projet. C’était formidable de rencontrer plusieurs membres à la Casa de Velázquez. C’était encore mieux de pouvoir discuter des principaux sujets avec la plupart des membres en utilisant les techniques numériques. Nous attendons avec impatience notre prochain atelier en janvier 2022 à Hambourg. Croisons les doigts pour que nous puissions tous nous réunir au même endroit !