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Immersion linguistique et atelier WebSIG à La Rochelle

Comme nous l’avons mentionné dans le précédent billet, le projet ANR-DFG ATLAS a planifié en mai dernier un atelier de formation pour notre WebSIG à La Rochelle. Grâce à un strict respect de toutes les mesures sanitaires en vigueur, cette rencontre a pu avoir lieu en presentiel du 17 au 21 mai à l’Université de La Rochelle. Laurent Brassous a généreusement accueilli Sabine Panzram, Pieter Houten et Ada Lasheras à la gare. Sans aucun doute, cet atelier a été un succès et nous a permis de donner une impulsion importante non seulement au WebGIS, mais aussi au développement du projet en général.

L’atelier a débuté le mardi 18 avec une présentation détaillée du fonctionnement du WebSIG Atlas par Frédéric Pouget. Au cours de cette présentation, celui-ci nous a également montré les tenants et aboutissants de la base de données WebSIG. Il est intéressant de noter que des étudiants de Frédéric Pouget ont développé notre base de données dans le cadre d’un cours universitaire. Et ils ont fait un excellent travail ! Les explications de Frédéric ont été fondamentales pour notre compréhension du large éventail de possibilités offertes par ces outils numériques, mais aussi pour l’intégration optimale des données historiques et archéologiques. Mais qu’est-ce qu’un WebSIG ?

Capture d’écran de l’interface web du SIG – comme vous pouvez le voir, nous avons commencé avec Baelo Claudia

L’acronyme SIG signifie « Système d’information géographique », qui désigne un ensemble d’applications numériques permettant le stockage, l’intégration et l’analyse de données à référence géographique (voir ici pour un cours en ligne, organisé par Toletum). Leur application dans les études archéologiques et historiques a connu une croissance exponentielle au cours des dernières décennies, au point de devenir des outils essentiels pour gérer et visualiser de grands volumes de données sur le plan géographique, ce qui facilite une analyse plus complexe des données. Dans le cas spécifique de notre projet, ce SIG est présenté dans une interface web, hébergée sur le serveur de la TGI Huma-Num, une infrastructure de recherche en sciences humaines développée par le CNRS, le Campus Condorcet et l’Université d’Aix-Marseille.

Une partie de l’équipe au travail pendant l’atelier WebSIG. De gauche à droite : Ada Lasheras, Pieter Houten, Frédéric Pouget et Laurent Brassous.

Mais, bien sûr, cet atelier de formation n’était pas que théorique, nous avons aussi mis en pratique ce WebSIG ! Du mardi 18 au vendredi 21, nous avons incorporé toutes les informations recueillies sur Baelo Claudia qui, comme vous le savez, est l’étude de cas avec laquelle nous avons décidé de commencer en avril dernier. L’atelier nous a permis de partager et de débattre avec les membres de l’équipe Atlas de La Rochelle, Laurence Tranoy et Stéphanie Guédon, des idées pour améliorer la base de données à ses débuts. Ainsi, parallèlement au débat sur les noms et l’organisation des différents éléments ou sur la manière de présenter les informations, nous avons pu mettre en place de nouvelles améliorations dans la base de données et dans WebSIG lui-même.

Comme vous pouvez imaginer, le cours et les discussions à l’université de La Rochelle ont été un défi linguistique pour les personnes moins familières avec le français. Pour Ada et Pieter, il s’agissait d’une immersion profonde dans le français. La formation WebSIG a constitué un cours de français, car tout était expliqué en français, mais par un Frédéric très patient, parlant lentement et répétant gentiment lorsque cela était nécessaire. Lorsque nous nous sommes complètement égarés, Laurent a eu la gentillesse de fournir une traduction en espagnol. Comme c’est la langue que nous avons tous en commun, nous avons décidé d’utiliser cette langue pour nos discussions. En plus, nous avons également utilisé l’allemand et l’anglais pour compliquer un peu plus les choses. Dans la pratique, nous n’avons aucun problème à représenter le caractère multilingue de notre projet. Néanmoins, l’une de nos discussions porte sur la manière de représenter la nature trilingue de notre projet dans le WebSIG. Cela demande réflexion et discussion, nous y reviendrons dans un autre blog. Suivez-nous sur cette page, ou encore mieux via Twitter : @ATLAS_cities