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Groupes de recherche ATLAS

Lorsque les membres d’ATLAS se sont réunis en juillet dernier pour le lancement officiel d’ATLAS, nous avons discuté des grandes lignes du projet : la vie urbaine, la ville et son territoire, les réseaux de villes. Les débats ont abouti à la création de groupes de recherches qui concentreront leur attention sur des sujets spécifiques autour des grandes lignes d’étude du projet. Le processus de formation des groupes s’est fait d’un commun accord sur le principe suivant : un membre proposait un sujet qui pouvait présenter un intérêt et, s’il était appuyé par un autre membre, le groupe était formé. Après cette première réunion à Madrid, chaque membre pouvait rejoindre un ou plusieurs groupes au sein de la liste des groupes de recherche proposés. Il est intéressant de noter que cela impliquait une deuxième sélection des groupes, car certains sujets n’ont finalement pas réussi à réunir suffisamment de membres. Le processus a néanmoins permis la création de plusieurs groupes de recherche qui couvrent les différents aspects de l’Antiquité tardive dans la péninsule ibérique et en Afrique du Nord. Chaque groupe reflète bien la diversité de nos axes de recherche et, en plus, chaque groupe dispose de spécialistes à la fois dans la péninsule Ibérique et en Afrique du Nord. De cette façon, nous nous assurons que la perspective comparative de notre projet fera partie de ces groupes.

Photo de notre première rencontre à la Casa de Velázquez, en juillet dernier.

Groupes de recherche

Nous avons des groupes de recherche dédiés à l’étude de divers sujets. D’une part, le groupe « Pouvoir politique et ville » traite des aspects sociologiques. C’était également le cas du groupe « Religion », mais cette équipe a finalement rejoint le vaste groupe « Forme des espaces urbains », puisqu’elle se concentrera également sur les bâtiments de représentation religieuse au sein des villes. Ce grand groupe, qui a englouti près de la moitié des membres d’ATLAS (mais heureusement de nombreuses personnes ont rejoint deux groupes), examinera d’autres aspects tels que le redimensionnement et la hiérarchisation topographique des centres urbains de la fin de l’Antiquité. C’est un des groupes avec une approche archéologique principale. Un autre groupe archéologique est celui centré sur le territoire, dans lequel ils enquêteront sur les territoires des villes du point de vue de l’archéologie du paysage. En archéologie, l’approche économique est toujours présente et, en fait, nous avons un groupe dédié à cela qui travaillera sur les aspects productifs et les réseaux commerciaux des villes. Une perspective plus théorique et méthodologique peut être trouvée dans les groupes « Terminologie » et « Siglo VIII ». Attendez, nous avons un groupe pour un siècle précis !? Eh bien oui, il s’avère que c’est un siècle vraiment complexe à examiner à la fois en Afrique du Nord et dans la péninsule Ibérique. Ils vont donc s’intéresser aux difficultés qui subsistent encore pour définir le registre archéologique du VIIIe siècle et à l’évolution des villes au cours de ce siècle « pleinement post-romain ». Le dernier groupe qui reste à mentionner est celui consacré à l’étude de l’épigraphie dans les deux régions. On peut donc se risquer à dire qu’avec tous ces groupes nous avons abordé tous les grands thèmes de l’Antiquité tardive.

Un automne de congrès et de réunions de groupes

Comme nous l’avons déjà écrit, nous avons eu un automne assez chargé de conférences et communications qui nous a emmenés partout. Il semble que toutes les institutions aient profité de cette courte période d’ouverture des frontières et d’incidence du virus raisonnablement faible pour revenir aux congrès (on croise les doigts pour éviter un long hiver de confinement). Mais comme nous aimons être occupés, cette saison nous en avons également profité pour travailler avec les groupes de recherche. Comme d’habitude avec différents groupes, nous avons vu que certains se réunissent fréquemment quand d’autres travaillent discrètement. Mais dans tous les cas, avec la date limite de remise des titres et résumés fixée à la semaine dernière, nous avons vu que chacun a travaillé dur pour faire ressortir ses thèmes préférés dans notre projet. De plus, chaque groupe a dû commencer à réfléchir à sa présentation sur le travail qu’il a en cours pour notre prochain atelier ATLAS.

Photo de notre prochain lieu de rencontre, le Warburghaus à Hambourg.

Prochaine rencontre ATLAS : avant-première

La prochaine rencontre du projet ATLAS aura lieu à Hambourg du 24 au 26 janvier. Croisons les doigts, en espérant que les règles sanitaires nous permettent de nous retrouver en présentiel Warburghaus de Hambourg. Chaque groupe présentera les travaux en cours dans le cadre du thème choisi. L’idée sous-jacente est que nous travaillerons à la publication de notre Companion de l’Antiquité tardive. Les fruits du travail des groupes et des rencontres conduiront aux réflexions nécessaires pour publier un ouvrage de référence à jour et fondamentale pour l’étude de base des villes de l’Antiquité tardive en Afrique du Nord et dans la péninsule Ibérique. Pour faciliter la discussion, chaque groupe invitera un conférencier principal extérieur, qui soit un expert dans son domaine, pour présenter les avancées de la recherche sur le thème du groupe. Elle sera suivie de la présentation des travaux en cours du groupe. Par la suite, nous prévoyons amplement de temps pour la discussion entre les membres. Nous espérons ainsi faire avancer nos recherches et l’étude de l’Antiquité tardive dans son ensemble.