Il semble que c’est hier que nous avons publié notre première post dans ce blog, mais en fait c’était il y a pratiquement neuf mois ! Le temps passe vite lorsqu’on étudie un sujet aussi passionnant que le phénomène urbain à la fin de l’Antiquité et, même si cela peut paraître incroyable, 2021 se termine dans quelques jours. Alors peut-être est-ce une bonne occasion de regarder en arrière et de récapituler tout le travail que nous avons développé avec ATLAS.
En fait, depuis le début du projet, en avril dernier, nous avons fait pas mal de choses. Dans cette même rubrique news nous vous informions de la première rencontre virtuelle qu’ont eue Sabine, Laurent, Pieter et Ada. La situation sanitaire nous a contraint à reporter le face-à-face que nous avions prévu avec tous les membres du projet à la Casa de Velázquez, mais (attention, spoiler) heureusement nous avons pu l’organiser quelques mois plus tard. Le projet a donc vraiment démarré avec l’atelier WebSIG que nous avons organisé à l’Université de la Rochelle. C’est à cette occasion que certains membres du projet ont pu se rencontrer en personne et nous avons découvert comment communiquer les uns avec les autres. Comme vous avez pu le lire en mai, cette rencontre a été une véritable immersion linguistique.
Lors de la rencontre à La Rochelle, en plus de discuter de la dénomination et de la catégorisation des différents éléments inclus dans le WebSIG, nous avons également établi que nous allions consacrer trois mois à chaque étude de cas. Cela fait un total de 30 mois, ce qui nous permettrait de terminer juste avant la fin du projet. Alors comme le projet était déjà lancé depuis quelques semaines, nous avons décidé d’étudier le cas de Baelo Claudia en six semaines. A l’époque cela nous semblait un défi, mais nous ne savions pas grand-chose de ce qui nous attendait… Mais nous avons réussi à terminer l’étude Baelo et, au passage, nous avons appris à manier WebSIG.
Ainsi, en juillet nous avons pu présenter les avancées de notre outil SIG à une grande partie des membres du projet. Au fur et à mesure que nous avancions dans le temps, il devenait nécessaire de reporter chaque fois la réunion pour le lancement officiel du projet à la Casa de Velázquez, mais, finalement, nous avons pu la célébrer de manière hybride les 12 et 13 juillet. Ce fut une occasion fantastique de rencontrer davantage de membres du projet et de discuter de la base de données, mais aussi des différents axes d’étude au sein du projet. De cette façon, plusieurs groupes de recherche ont été créés qui travaillent depuis lors sur des sujets spécifiques et pertinents pour faire avancer la connaissance des villes de l’Antiquité tardive d’Afrique du Nord et du sud de l’Hispanie.
Après un automne chargé de congrès en congrès, et après environ 15 semaines de travail, nous sommes sur le point de terminer notre deuxième étude de cas, Mérida. Maintenant, nous pouvons confirmer qu’étudier Baelo et son histoire pendant l’Antiquité tardive en six semaines est beaucoup plus facile que d’étudier Mérida. En fait, lors de notre visite en septembre dernier, nous nous sommes déjà rendu compte que cette ville a beaucoup à offrir. Cependant, la quantité de données est assez écrasante. Sans compter les documents inédits dont nous avons pris connaissances et qui, nous l’espérons, seront publiés bientôt. En tout cas, en janvier, nous espérons pouvoir rédiger un bref aperçu de cette ville fantastique et clore ce chapitre avant de nous tourner l’année prochaine vers une prochaine ville.
Très probablement, notre prochaine étude de cas sera aussi difficile que Merida. Il s’agit de Carthage. Avec cette première étude de cas en Tunisie, nous espérons pouvoir bénéficier de l’aide de nos collègues pour localiser les ouvrages de référence les plus importants et bien commencer la collecte des données. Bien que quelque chose qui nous occupera certainement est notre deuxième réunion ATLAS, que nous avons programmée à Hambourg du 24 au 26 janvier. Restez connectés sur nos réseaux sociaux (Twitter and Facebook) pour plus d’informations !